Nous avons choisi de faire le début de la randonnée présentée dans le guide Lonely Planet "Hiking in Japan" p 271, appelée le sentier de Goshiki-numa qui démarre au niveau du marais du même nom. Il se situe dans la partie sud du parc appelée "Urabandai" (signifiant "derrière le mont Bandai). Le sentier traverse essentiellement la forêt et longe plusieurs marais aux magnifiques couleurs allant du vert émeraude au bleu méditerranéen, jusqu'au lac Hibara-ko.
Ces paysages et ces marais se sont formés après la très forte éruption de Bandai-San en 1888 qui a complètement remodelé le paysage. Cette éruption est apparemment comparable à celle survenue près d'un siècle plus tard au Mont St Helen en 1980
En prenant notre temps, il nous a fallu environ 2h30 de marche aller-retour.
Ce sera l'une des rares randonnées que nous aurons pu faire au Japon, les temps de trajets en voiture étant tellement longs qu'ils nous ont souvent contraint à nous rendre directement sur le lieu d'intérêt en voiture, plutôt que de s'y rendre en partie à pied comme nous avons l'habitude de faire pendant nos voyages...
Se rendre à Goshiki-numa depuis Tokyo
Nous avons récupéré notre voiture de location non loin du palais Impérial, et avons emprunté directement le périphérique de Tokyo, où nous avons pu constater les frais exorbitants de péage dans la ville (1300 ¥ pour prendre le périphérique, soit environ 10€, à Lyon nous ne payons que 2,10€).
Nous avons ensuite pris l'autoroute puis une national jusqu'au marais Goshiki. Il nous a fallu pas loin de 3h de route pour environ 300km en payant 5860 ¥ (soit près de 50€).
On arrive sur un parking aménagé avec un centre de tourisme (et des toilettes).
Promenade de Goshiki-numa jusqu'au lac Hibara
Nous y étions un dimanche ensoleillé du mois de mai, et l'endroit semblait être un lieu très prisé par les Japonais pour leur promenade du dimanche. Beaucoup optent pour la promenade en barque sur le lac Goshiki face au Mont Bandai.
Goshiki-numa et Bandai San |
Carpes Goshiki-numa |
Les promeneurs du dimanche sont essentiellement concentrés autour du marais Goshiki, plus on s'en éloigne, moins on croise de monde. On obtient des clichés un peu plus "sauvages" du mont.
C'est juste après que commence la balade en forêt au sentier bien aménagé
Même si les différentes espèces de plantes et d'arbres sont variées, et que l'on aperçoit également différentes espèces d'oiseaux, ce sont surtout les marais successifs qui attirent l'oeil, tant leur couleurs sont différentes surprenantes pour des marais si proches les uns des autres . Sachant qu'on est à une centaine de kilomètres de la centrale de Fukushima, on peut se poser des questions sur l'origine de ces couleurs... Il s'agirait bien d'une réaction chimique naturelle entre une eau à forte acidité provenant du cratère du mont bandai mélangée avec d'autres minéraux naturels.
Le lac Hibara
Notre promenade aller s'est terminée au lac Hibara, un vaste lac entourée de montagne.
Ici l'ambiance est beaucoup plus terne qu'à Goshiki-numa: les installations touristiques sont vieillissantes et abandonnées et d'ailleurs très peu de touristes avaient pris place à bord d'une embarcation.
Apparemment, le lac, créé après l'éruption de 1888, recouvre un ancien village dont on peut voir encore quelques vestiges le long des plages.
Au final se fut une promenade très agréable, et reposante car sans difficultés, le terrain est essentiellement plat, qui convient parfaitement pour se remettre du tumulte de la ville de Tokyo!
Source: guide Lonely Planet "Hiking in Japan" p25 et p 269 à 271
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