Affichage des articles dont le libellé est ecosse. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est ecosse. Afficher tous les articles

jeudi 29 mai 2014

Road Trip UK Jour 5 : Glasgow / Cairgarn

Arrivée sur Glasgow après 18h

S’il y a bien une chose que l’on vous déconseille, c’est d’arriver dans les villes d'Ecosse après 18h, comme ce fut le cas pour nous à Glasgow ! Car après 18h la vie s’arrête en Ecosse, même dans les grandes villes, et elles vous apparaissent tout de suite pas très gaies. Surtout quand il pleut, comme c’est aussi souvent le cas en Ecosse, et c’était le cas ce soir là.
Exemple d'une rue commerçante de Glasgow à partir de 18h


Nous avons pris une petite heure pour découvrir la ville fantôme sous la pluie. Ce sera assez bref. On ira au moins jusqu’à Georges Square, traversera les rues commerçantes vides, puis très vite l’appel de la bouffe sera le plus fort.

Georges Square

A la découverte des très chers parkings de Glasgow


Le lendemain, nous avons quitté l'hôtel et pris notre voiture, que nous avons garée en centre ville, l’hôtel étant un peu excentré et la rue payante de toute façon.
Nous avions repéré la veille un parking couvert tout près du centre ville à Mitchel Street.
Nous étions tout étonnés de recevoir à la place d’un ticket un jeton dans les caisses automatiques.
Pas très pratique pour surveiller son heure d’arrivée mais cela semblait être de dernière technologie. Je n’avais encore jamais vu ça ailleurs.
Seul l’avenir me dira si cette technologie du jeton de parking prédominera !
Jeton de parking à Glasgow


Malgré le temps incertain, nous avons voulu monter jusqu’à l’un des points de vue de la ville, qui se situe à la nécropole. Nous avons d’abord passé un peu de temps à Georges Square à admirer les différentes statues puis le monument aux morts, puis nous avons pris north frederick street et tourné à droite sur Cathedral Street.
Il pleuvinait et nous avions le vent en pleine face, le temps idéal pour faire du tourisme.

La cathédrale Saint Mungo et la nécropole


Arrivés sur Cathedral Place, nous avons eu l’agréable surprise de constaster que pour une fois l’accès à la cathédrale était libre, ce qui est assez rare au Royaume Uni pour être noté.
Vu d’extérieur, la cathédrale ne paye pas beaucoup de mine, on dirait presque une « petite église gothique », il est assez difficile de prendre du recul pour l’appréhender dans sa globalité.


A l’intérieur, l'attention est attirée par le jubé de Pierre et les différentes boiseries autour du choeur, représentant de nombreux animaux.
Ce qui a sans conteste le plus marqué notre visite, c’est cette répétition d’orgue, ou peut-être simplement que quelqu'un l’accordait... Tout étant que tout le long de notre visite nous avons eu le droit a une sorte de gamme sur l’orgue, assez désagréable. On s’est demandé si c’était pour ne pas que les touristes restent trop longtemps....

Assez vite donc nous sommes ressortis, pour monter à la nécropole, juste derrière la cathédrale. Vue d’en haut, on apprécie mieux la cathédrale Saint Mungo dans sa globalité, et en quelque sorte on peine à la reconnaître, elle apparaît beaucoup plus imposante.



Traverser un cimetière un jour de mauvais temps est une expérience que sans doute seuls les touristes font avec plaisir ; les cimetières écossais diffèrent quelques peu des cimetières français, les tombes sont moins apparentes, et l’on retrouve beaucoup de croix celtiques qui attirent l’œil.
Il y a aussi cette vue imprenable sur une des usines de la ville d’un métallique flamboyant, toujours en activité, et qui libère un semblant de feu follets en arrière plan. Bref, si la visite de la nécropole n’est pas forcément gaie, je pense qu’elle vaut le détour.

Le magnet sur Glasgow: l'objet introuvable 

Nous sommes ensuite redescendus vers le centre de Gasgow, notre visite allait assez vite prendre fin car nous avions rendez-vous à Cairnryan à 16h30 pour prendre notre ferry, il nous fallait compter au moins 1h45 depuis Glasgow, et nous devions encore voir l’université et Exhibition Center qui sont légèrement excentrés.

Cependant avant de partir nous voulions trouver un magnet pour notre Frigo, nous avons donc commencé la tourné des magasins à la recherche de boutiques de souvenirs.
Les boutiques de souvenirs sur Glasgow ne courent pas les rues ! C’est plutôt nous qui avons couru dans les rues de Glasgow, compte tenu de notre timing serré pour tenter d’en trouver.
On est allé jusqu’à la gare mais rien. On s’est contenté d’acheter dans une librairie des dessous de verre à l’effigie des fameuses vaches écossaises à franges, c’est toujours mieux que rien.
Nous avons aussi pris notre pique nique de la journée dans un Tesco, beaucoup plus simple à trouver.

Retour à notre Parking à Mitchell Street à 12h07, nous insérons notre petit jeton jaune… Nous avons de la chance nous sommes restés 2h et 56 minutes, à 4 minutes près nous payions une heure supplémentaire… Ce qui est une belle économie car nos 2h56 de parking nous ont quand même coûté 9£80 ! Partons vite !

L'Université de Glasgow

La prochaine étape était l’Université de Glasgow. Pas le temps de nous en approcher, nous nous contenterons d’un point de vu mentionné dans le guide à Kelvingrove Park. On a garé la voiture sur Park Circus, on a pris le risque de ne pas payer pour les quelques minutes de stationnement.
On arrive assez vite au point de vue, qui n’est pas extraordinaire en été car il y a beaucoup d’arbres devant l’Université, et on n’arrive pas à avoir une vision globale du bâtiment, juste les tours. Dommage. Bref encore un point de vue à la Bibendum !

Université de Glasgow

Exhibition Center

Dernière visite avant de partir, direction le Scottish Exhibition Center, le Glasgow moderne, avec l' emblématiques clyde Arc (que nous autres Lyonnais surnommerons leur "pont Raymond Barre")



le Clyde Auditorium, aux airs d’opéra de Sydney, ou de Tatou pour ceux qui connaissent mieux ces petites bêtes.



et aussi la surprenante salle de concert, le SSE Hydro aux allures de vaisseau spatial



Les 3 visibles depuis la même place, bon rendement touristique!

On a voulu s’arrêter pour mieux apprécier les bâtiments de près (on espérait aussi trouver des toilettes… on avait un vague espoir en voyant les escalators du Clyde Auditorium fonctionner, mais les portes étaient fermées ).
Pas grand-chose à faire ici en ce jeudi midi, on s’approcha quand même de la River Clyde pour mieux apprécier la vue sur le bâtiment de la BBC scottish, puis il fut temps de repartir, avant que la pluie n’arrive… Et que notre budget stationnement n’explose !
Pour seulement une vingtaine de minutes passées dans le parking à étages à l’entrée du centre d’exhibition… 3£50 ! Les stationnements à Glasgow sont vraiment très chers !

Allez vite partons pour Cairgarn !


Une route entre pluie et vagues rayons de soleil. Plus difficile d’apprécier la vue quand on sait qu’on doit partir. Les paysages à l’arrivée des côtes sont devenus très plats, ce qui changeait de l’image de l’Ecosse vallonnée qu’on s’était faite sur ces quelques jours.

Après avoir remonté plusieurs villages, on devine assez vite notre destination finale quand on se retrouve derrière un gros bus de tourisme avec pour vue côté mer sur un ferry de la Stena Line.
On s’approche du port, mais les grilles étaient fermées. Ah oui nous c’est le P&O…
Retour en arrière...
Pas trop difficile à trouver non plus, un peu plus loin sur la ville.
Du coup nous avons pu arriver avec plus d’avance que celle conseillée (il fallait arriver 45 minutes avant le départ, nous avions plus d’une heure devant nous).
Notre légère angoisse était d’avoir dû changer notre réservation à la dernière minute car le véhicule que nous avions ne correspondait pas à celui que nous avions indiqué lors de notre réservation de voiture sur Internet (on devait avoir une 208, et finalement ce fut une clio).

On avait fait les changements en ligne l’avant-veille sans réponse, mais on n’a cependant eu aucun souci au moment de l’embarquement (sûrement car on avait précisé dès le début que ce serait une voiture de location, et que nous n’avions même pas pu enregistrer la plaque).

Nous attendions sur la rangée numéro 4 des six rangées de voiture prêtent à embarquer, en première position. Nous avons eu largement le temps de déguster notre pique nique Tesco à terre, puis nous embarquions sur le ferry.

La terrasse au sommet n’était pas ouverte, sans doute à cause du temps. Nous avons vaguement tenté de rester sur les ponts pour apprécier la vue, mais le vent et la fine pluie nous ont vite reconduit à l’intérieur, face à la mer…

Voyage peu distrayant, il y a quand même un bar et une boutique de souvenirs.

Puis, la vue sur les côtes irlandaises…



mercredi 28 mai 2014

Hôtel, Restaurant et Pub testés à Glasgow

L' Hôtel ibis Glasgow City Centre


Nous étions à l’hôtel Ibis, pas très typique, mais nous avions eu un bon prix. Il avait l’avantage d’être pas trop loin du centre (à 10-15 minutes à pied, quasiment tout droit), sans être totalement dans le centre.
Problématique : il n’a pas de parking. On a trouvé assez facilement à se garer devant l’hôtel, mais on a alors pris connaissance des tarifs du parcmètre : £1,5 de l’heure, il faut payer dès 8h. Par précaution on a mis de l’argent la veille : £3 pour être tranquille le lendemain matin.

Quant à l'hôtel, les chaînes Ibis présentent l'avantage d'offrir tout le temps le même type de service, même si les hôtels ne se valent pas. D'habitude, les Ibis au coeur de ville sont souvent plus classes que les Ibis en bord de route. Celui de Glasgow, bien que dans le centre, est plus proche du standing d'un Ibis en bord de route, la salle de bain n'étant pas une "vraie salle de bain" mais une salle de bain de type"cabine", plus classe que celle que l'on a dans les hôtels premiers prix, mais pas aussi agréables que les standards qu'on a l'habitude de trouver dans les Ibis.
Seul désagrément : il y avait comme une odeur d'égout dans notre chambre, mais c'était peut-être un problème ponctuel pour eux ! Nous ne l'avons pas mentionné à l'accueil.

Nous avions décidé de ne pas prendre le breakfast à l’hôtel Ibis, mais de partir déguster un scottish breakfast plus typique dans un pub.

Restaurant Assam's (cuisine indienne)


J’ avais vu sur le chemin depuis l’hôtel vers le centre un restaurant indien, et mon père m’a toujours recommandé de manger indien en Grande Bretagne : comme il y a beaucoup d’immigrés indiens, les restaurants sont en général très bons. Il me disait même, mauvaise langue, que comme en Grande Bretagne ils ne savaient pas cuisiner, la gastronomie indienne était finalement la seule gastronomie locale... Soit !
On s’arrêtera donc chez Assam’s, au 51 west regent street. Le restaurant est plutôt classe. Le serveur se prendra rapidement de sympathie pour nous, il était tout heureux de tomber sur des français et de placer quelques mots (même si honnêtement on ne comprenait rien). Il nous fit sourire quand il nous dit qu’il connaissait Lyon, notre ville, grâce à l’équipe de foot. Comme quoi.

En apéro on a pris une pint de cidre, « magners cider ». Un peu déçus de prendre un cidre irlandais, nous aurions préféré un cidre écossais, il y en avait pas sur la carte. 
Au moment de passer commande, nous avons voulu prendre cheese nan en accompagnement. Il nous regarda en rigolant et nous dit qu’un nous suffirait largement. Le cheese nan étant un de mes accompagnements préférés dans les restaurants indiens, j’insistais pour avoir deux cheese nan. 
Il nous expliqua que les cheese nan de la chef faisaient presque un mètre de long et que nous ne pourrions sans doute pas les terminer. Un suffirait largement. 
Nous étions un peu sceptiques, puis très vite surpris quand il nous fut servi car effectivement il ne tenait pas sur la largeur de notre table (et nous ne l’avons pas terminé en plus…). 
C’est la première fois que je commandais un cheese nan de cette taille, je ne sais pas s’il s’agit d’une spécialité du dit restaurant ou si en Inde plus traditionnellement les nans sont servis en de grosses proportions, mais en tout cas la première fois qu’on en voit un comme ça, ça surprend! 
Pour le reste, nous avons mangé un poulet tikka et tandoori effectivement très bons. 

Je confirme donc par ce restaurant indien en grande Bretagne la réputation que m’en avait fait mon père !

Pub the Counting House


Nous avons pris notre scottish breakfast à « the counting house », de la chaîne de pubs whetherspoon que nous connaissions déjà bien pour l’avoir testée à Edinbourg (et croisé un pub à Oban...). Les prix sont corrects, la carte donne envie et les assiettes bien garnies. L’autre avantage de ce pub est d’être placé à St Vincent place, sur l’un des angles de George Square, ce qui permet de prendre un petit déjeuner avec vue. Baptiste a demandé son scottish breakfast sans black pudding (on a compris la leçon !), et moi, j’ai préféré testé les œufs Benedict, apparemment assez courant également le matin au Royaume Uni.

Road Trip UK Jour 4 : Callander et Trossachs National Park



Le lendemain nous avons pris notre scottish breakfast à l’hôtel puis sommes repartis sur les routes d’Ecosse pour notre dernière journée complète dans ce beau pays !

Callander et les Bracklinns Falls

Nous avons pris l’A85, celle que nous aurions aimé faire la veille en sens inverse. 

Ce matin Direction Callander, pour environ 2h de route, une route longée de beaux paysages, mais où il est comme toujours difficile de s’arrêter pour en profiter.

On réussit à s’arrêter quelque minutes au bord du Loch Awe pour prendre des photos, puis plus loin vers un champ peuplés de moutons écossais pour en immortaliser quelques uns. Les moutons sont assez difficiles à prendre en photos, dès qu’on s’approche, ils s’éloignent !


Il nous manquait encore un cliché des fameuses vaches écossaises, celles qui ont les cheveux dans les yeux. Nous appréhendions de ne pas en croiser d’ici notre départ d’Ecosse, car contrairement aux moutons, on en voit finalement pas tant que cela. 
Quel ne fut pas notre soulagement juste avant l'entrée de Callander : une ferme ! des vaches ! marrons, noires ! un grand parking pour s’arrêter !

Il était bientôt midi, il nous fallait prévoir notre pique nique avant notre ballade. 
A peine entrée dans Callander, nous apercevons un Tesco et son parking. Merveilleux ! il ne nous manque plus que des toilettes publiques. Là encore la ville de Callander sait répondre à nos attentes, des toilettes publiques, gratuites et ayant reçu un prix spécial pour leur propreté.

On pourrait croire que notre journée commence sans le moindre nuage, mais pourtant il y en a bien, au dessus de nos têtes, gris et menaçants.

Un léger vent souffle sur Callander, c’est loin d’être le temps idéal pour faire une ballade. 
On se gare sur la rue principale, qui ne semble pas payante, du moins on prend le risque.

On passe par l’office de tourisme pour vérifier l’itinéraire de notre ballade : nous sommes venus jusqu’ici pour les Bracklinns Falls.
On nous indique qu’une partie de la ballade à travers les bois est coupée, de nombreux arbres sont tombés sur les voies, et elle nous indique un chemin alternatif, apparemment plus court, qui se prend au bout de cette même rue, sur la gauche, en montant.


Sur le chemin qui mène à la cascade, nous avons en effet été surpris du nombre impressionnant d’arbres déracinés : l’Ecosse a sans doute était frappée par le même type de tempête qu’en France au cours de l’hiver.
La balade est ainsi assez désolante, jusqu’à ce qu’on commence à entendre le bruit des chutes d’eau. On passe d’abord par une clairière, avec quelques bancs face à la vue légèrement vallonnée, puis on entre de nouveau dans une partie boisée avec un chemin en larges lacets qui mène rapidement à la cascade. Une belle cascade sur plusieurs étages, avec un pont en bois, construit récemment qui la traverse ;



On a pique-niqué à côté de la première chute accessible par le chemin, puis avons cherché les différents angles pour la contempler. Il est intéressant de traverser le pont et de voir la rivière qui suit d’en haut : la pente est assez vertigineuse.


A la suite de cette ballade, on reprend la route, par la A821, en direction d’Aberfoyle.
Cela devient rapidement une jolie route, dans les arbres, la bien nommée : Archay forrest drive dans le parc national des Trossachs.
On contourne le lac d’Achray, autour duquel on aimerait bien s’arrêter pour prendre quelques photos, notamment face au château Tigh Mor, mais la route escarpée ne le permet pas quand on le voudrait.et le beau temps refait apparition.

Duke’s pass et the Three Lochs Forest Drive

On est maintenant sur la partie de l’A821 nommée la Duke’s pass, à la recherche de ce que notre guide appelle le hiltop view point.
On ne trouve aucun panneau l’indiquant. On décide de s’arrêter au niveau d’un parking nommé Three Lochs Forest Drive.
Un parking qui de premier abord surprend. Nous étions seuls, ou quasiment : c’était grâce à la Jaguar juste devant nous que nous avons pris l’initiative de nous arrêter sur ce parking en la suivant.
Nous arrivons sur un parking en terre, assez sauvage. Une butte sur le milieu avec à son pied un panneau d’indication touristique en bois, et un panneau indiquant que c’est un parking prioritaire.

La Jaguar se gare. Nous décidons de chercher le parking « officiel », nous continuons sur le chemin, et au milieu de nulle part on aperçoit un horodateur, à côté d’une barrière en bois, ouverte, et d’un panneau touristique global avec les logos sur le niveau de difficulté de la ballade, sans réelle indication. On s’aventure sur le chemin forestier, on passe devant un petit lac, Lochan Reoidhte, et le chemin en terre, étroit, continue.

Lochan Reoidhte


On n’est pas confiants. On se demande s’il ne s’agit pas d’un chemin à accès réservé pour les forestiers ou agriculteurs, on préfère faire demi-tour tant qu’il est encore temps ;

On revient sur nos pas, vers la butte. Peut-être que c’est là le fameux hiltop view point du guide ? Après 5 minutes de marche, on arrive sur le haut de la butte où il y a effectivement un panorama sur les Trossachs, au dessus de la forêts, des lacs et face aux sommets.
Cependant, elle est assez peu dégagée, le point de vue est entouré d’arbustes, pour les personnes de moins d’1m70 il est préférable de monter sur les gros cailloux à disposition (sans doute pas là par hasard). La vue n’a cependant rien d’exceptionnel, on est un peu sur notre faim, le guide avait mis 3 étoiles !

La vue sur la butte du parking Three Lochs Forest Drive.

Face à notre petite butte, une autre butte qui semble plus vaste, emprunte le chemin montant proche du parking.
La balade commence par des arbres déracinés, là aussi une tempête a du sévir, puis très vite la nature reprend le dessus. C’est un joli chemin arboisé, mais très court : en un petit quart d’heure de marche on aperçoit le nouveau le lochan et le chemin forestier sur lequel on avait fait demi tour.
On se rend compte en s’en approchant que plusieurs voitures l’empruntent. On le remonte pour récupérer notre voiture. On inspecte l’horodateur solitaire : contre toute attente, il marche vraiment ! On se demande comment. On découvre un indication importante que l’on n'avait pas vu en voiture : le chemin ferme à 16h. Il n’est pas loin de 15H : On s’en va.

The Lodge Forest Visitor Center (Queen Elizabeth Forest Park)


On retrouve Duke’s pass, et très vite arrivent des panneaux d’indications du « Forest Visitor Center ». On retrouve la même barrière en bois que sur notre chemin forestier indiquant que le centre ferme à 17h. On a à peu près 2h devant nous.
On arrive ensuite sur un grand parking aménagé avec de nombreuses voitures : les touristes étaient donc là ! Des horodateurs aussi : ceux là on est sûr qu’ils fonctionnent, on prend donc le forfait 2h !
Peu après le parking, un grand centre touristique moderne et « écologique » en bois. Plus surprenant : un stand pour faire de la tyrolienne (c’est d’ailleurs ici que la plupart des touristes sont).

Nous récupérons un plan qui nous éclaire sur le chemin parcouru la « three lochs forest drive » était un chemin touristique officiel : il aurait fallu continuer sur le chemin forestier longeant le lac, qui formait une boucle à travers la forêt, et par laquelle nous aurions pu voir plusieurs points de vue sur le loch Drunkie, avant de rejoindre de nouveau l’A821 au niveau de Loch Achray

Nous n’étions pas forcément dans le bon sens pour prendre ce chemin, car nous serions revenu sur nos pas, mais étions bien déçus d’être passés si près du but. D'autant plus que le chemin fermant à 16h, il semblait trop tard pour y retourner, ne sachant pas combien de temps était nécessaire pour la faire.

Heureusement, le plan nous indiquait que d’autres alternatives de ballades étaient accessibles depuis le centre, 4 exactement :

- The waterfall Trail : une marche de 2km très accessible, puisque même adaptée aux personnes en chaise roulante, assez rare en forêt pour être noté !

- Oak Coppice Trail : marche de 3,2km, notée pour 1h de marche, sans difficulté

- Lime Craig Trail : une marche de 6km pour 2h30 avec apparemment de belles vues sur les montagnes, des cascades et un pont traversant une rivière. Le niveau de marche est plus difficile, mais si nous avions eu le temps nous aurions aimé la tester

- The Duke’s Trail : une route en forêt sans grande difficulté, de 6,8Km pour 2h15 de marche avec plusieurs points de vue, qui était apparemment emprunté jadis par le Duke of Montrose, ancien propriétaire des lieux, tout un programme…

Nous n’avions pris le parking que pour 2h, nous décidions de faire la première ballade, et si le cœur nous en disait, nous continurions un peu plus loin.

The waterfall Trail

A la sortie du centre, nous voyons les premières balises avec les couleurs des randonnées – rouge – vert – bleu - blanc, les premières comportent toutes les couleurs des chemins.

Cela semble très bien indiqué. Au premier carrefour on a le choix entre aller à gauche ou à droite. On choisit la droite, le chemin est très bien entretenu (la ballade est même accessible pour les personnes en chaise roulante, assez rare pour le noter).

On marche plusieurs minutes, croisons des gens en sens inverse. On ne comprend qu’une fois arrivés sur le parking qu’on s’est trompé de sens… Pas grave, marche arrière !

La vraie ballade commence assez rapidement dans la forêt. On croise des sculptures d’animaux, notamment des biches, et une sculpture en plastique transparent un peu plus étroite, d’un homme transparent… et on dirait qu’il pisse devant un arbre ! Original.

Le plus surprenant dans cette ballade c’est l’étrange bruit, entre le moteur et la guêpe géante. On a du mal à le définir jusqu’à ce qu’on voit débarquer un homme au dessus de nos têtes : nous sommes sous le chemin de la tyrolienne juste en haut !

Assez rapidement nous arrivons à la rivière, et la cascade, squattée par un groupe d’enfants ce qui nous empêche d’en profiter. Tout autour des installations en bois pour se reposer : hamac, bancs assez larges : squattés par des familles également.

On ira se réfugier un peu plus loin au « Red Squirrel Hide » , petite cabane où le silence est requis, car spécialement aménagée pour observer les animaux de la forêt. On y restera un petit quart d’heure, le temps de regarder des oiseaux et quelques écureuils.
Red Squirrel Hide

A notre retour, les enfants ont libéré la cascade, on peut s’en approcher d’un peu plus près. On aperçoit les chutes derrière quelques branches d’arbres ; on a pris le temps de s’en approcher le plus près possible pour l’admirer sous différents point des vue en grimpant sur les rochers.

Nous n’avons pas poursuivi la ballade par la suite et sommes rentrés au centre directement.
On découvrira que celui-ci fermait en fait à 17h et que nous n’aurions de toute façon pas pu faire plus si nous voulions récupérer notre voiture.

Avant de partir nous fîmes un bref passage par le centre pour utiliser leurs toilettes, et regarder rapidement l’expo photo qui s’y trouvait.

17H c’est déjà bien tard pour l’Ecosse !
Pourtant nous avions encore plein de projets en tête, notamment remonter le loch Lomond avant de finir la soirée à Glasgow. Cela représentait encore beaucoup de route ! l’A 811 en direction d’Alexandria, pour récupérer ensuite l’A82, le long du lac.
Pour une fois cette route est large, mais très fréquentée. Et sans aucune vue sur plusieurs kilomètres, juste des arbres ou des entrées de grands hôtels.
De la route, encore de la route, et le comble c’est que l’on va en sens inverse de notre destination. Je perds assez vite patience. On s’arrêtera alors au premier point de vue que l’on trouvera pour quand même voir le lac, et ne pas en voir grand-chose, puis on repartira en direction de Glasgow.
C’est dommage car ce lac semblait vraiment beau, mais pour l’apprécier il aurait fallu avoir plus de temps

Direction Glasgow!


Si c’était à refaire : 


Le parc des trossachs est un coin de l’Ecosse qui vaut vraiment le détour et mériterait de s’y attarder au moins deux jours pour passer du temps dans la Queen Elizabeth Forest Park, ses ballades et différents lacs.

Avec un simple guide "généraliste" sur l'Ecosse il est souvent assez dur de trouver son chemin, et les routes sont souvent trop étroites pour faire facilement des demis tours.
Dans les parcs nationaux d'Ecosse il y a souvent des centres d'informations pour touristes (comme celui que nous avons visité  The Lodge Forest Visitor Center
Je conseillerai de d'abord se rendre ici pour récupérer les différents plans pour bien préparer ses ballades.

mardi 27 mai 2014

Notre étape au "McCaig's Return Hotel" et le restaurant "Oban Bay" à Oban



Notre Hôtel McCaig's Return


A notre arrivée à l'hôtel il était déjà plus de 20h30... Ce qui selon les guides n'est pas correct au Royaume Uni ! Heureusement pour nous, l’hôtel McCaig's Return Hotel était tenu par les gérants d’un bar, il n’y avait donc aucun problème d’horaire. Nous étions en plus arrivés en même temps qu’un autre groupe qui était en train de récupérer ses clés. La barmaid/réceptionniste nous a conduits à nos chambres. Nous étions au 3eme et dernier étage, nous sommes passés les derniers. L’accès aux chambres se fait par une porte à gauche du bar, juste avant les toilettes. L’hôtel est assez vieillissant, et il n’y a pas d’ascenseur. Heureusement les escaliers sont larges !

La chambre est sans surprise… d’une autre époque ! Difficile à définir de quelle époque elle date d’ailleurs, les meubles, et mêmes les lampes sont dépareillées, elle a dû être refaite au fur et à mesure en 1970 et aujourd’hui. 
3 toiles photos décorent les murs, là aussi sans logique : on passe d’une plage sous les cocotiers à la montagne. 
On remarque qu’ils se fournissent beaucoup chez Ikea, entre les rideaux et les couettes, et les verres à dent : comme ceux que nous avions chez nos parents dans les années 90 !
Au petit dej, un scottish breakfast un peu moins copieux que la veille, il faut choisir entre 2 éléments sur une liste. Cela semblait être des produits surgelés mais c'était pas mauvais !


Restaurant Oban Bay


Nous sommes sortis dîner aux alentours de 21h et n’étions pas sur de trouver un endroit où manger. Le premier restaurant que l’on a croisé en sortant de l’hôtel nous a refusé. 

Nous sommes allés un peu plus loin sur le port, le restaurant Oban Bay était encore ouvert. Dans le doute nous avons préféré le choisir d’office. 

Le restaurant a une vitrine avec une belle vue sur le port, mais nous étions sur une table un peu en retrait, le quelques tables face à la vue étaient toutes prises. Nous ne voyons pas bien; Le poisson était plutôt bon mais l’ambiance un peu triste, des tables en bois dans une vaste salle qui fait penser à une cafétéria. Nous n'étions pas nombreux dans ce restaurant ce soir là, et la table la plus bruyante était occupée par 3 français. Il y a plus dépaysant…


On remarqua au retour que l’hôtel se trouvait juste derrière la gare maritime où un grand pub moderne de la chaîne Wetherspoon, the corryvreckan, sert jusqu’à 23h. Nous avions déjà testé cette chaîne de pub à Edimbourg, c'est un bon rapport qualité prix. En plus le pub était plein, comme si toute la ville s'était retrouvé là. Si on l'avait su avant on aurait diné ici!


http://www.jdwetherspoon.co.uk/home/pubs/the-corryvreckan


Road Trip UK Jour 3 : Cairgorns National Park / Loch Ness / Glen Coe / Oban



Avant de quitter Pitlochry, nous avons recherché un Tesco pour préparer notre repas de midi. Il nous faudra nous rabattre sur un « the co-operative Food » chaîne de magasins tout aussi répandue que les Tesco.

La traversée des Highlands


Nous partions en direction du Cairgorns National Park. Nous empruntions la 2*2 voies à la sortie de Pitlochry, sans doute la fameuse route qui rompt le silence des alentours tranquilles de cette ville.



La majeure partie du trajet se fit sur une autoroute au paysage assez impressionnant, un paysage quelque peu lunaire, fait de collines, assez arides bien qu'il y ait souvent aussi des rivière ou des lacs.
Ce doit être ça les fameux Highlands.



Ensuite on emprunta une route plus du type « nationale », encore assez large, mais très chargée, empruntée notamment par de nombreux camions.
Il est difficile de doubler, on a parfois quelques frayeurs.
A l’approche du parc national le paysage devient beaucoup plus vert, on traverse des forêts de sapins qui abritent de de grands lacs..

CairnGorm National Park


En commençant l’ascension du CairnGorm Mountain, le plus haut point de l’Ecosse, on semble remonter les saisons à l’envers : la belle herbe verte du printemps laisse place progressivement à un paysage plus montagneux composé de roches et encore un peu de neige.
Il paraît que certaines années ils ont eu de la neige jusqu’en Juillet !
Le temps n’était pas forcément au beau fixe, nous ne distinguions pas précisément le plus haut sommet.
La route se termine à la "base station" qui comprend un vaste parking pour se garer.


Il n’y a pas vraiment de parcmètre juste une demande de donation de £2, mais nous n’avons pas trouvé où faire la donation… La « base Station » fait office de Ticket Office et de station pour le funiculaire, avec bien sûr des toilettes !

Un point de vue se trouve au « Ptarmigan Top Station » accessible via le funiculaire ou à pied pour les plus courageux.
Dans les deux cas de toute façon il faut payer. L’aller retour en funiculaire et de £10,5 par adulte, la montée à pied (avec descente en funiculaire)£7,9.
Cependant ces tickets ne permettent pas d’atteindre le sommet du CairgnHorm : il faut pour cela payer £6 de plus, et ce n’est pas en libre accès, il faut rejoindre un guide.

Compte tenu du temps incertain et de notre emploi du temps chargé, nous n’avons pas choisi de nous rendre au sommet, et avons pris l’aller retour en navette pour gagner du temps.
le funiculaire


La montée est relativement rapide : une dizaine de minute. Nous étions étonnés que les téléphériques « roulent » à droite.
Trajet du funiculaire jusqu'au Ptarmigan Top Station


A la fin du trajet, on arrive dans un surprenant centre de tourisme avec une salle d’exposition, un restaurant, un magasin, et le centre d’intérêt principal : la terrasse panoramique.
Celle-ci paraît d’ailleurs quelques peu petite par rapport au reste du centre : elle doit faire 80m2 tout au plus, et n’offre même pas une vue à 360° : même si il ne doit pas y avoir beaucoup de vue côté versant, on se sent un peu frustré de ne pas pouvoir faire le tour de la terrasse.

La vue est belle « what a view ! » est inscrit en gros à l’entrée de la terrasse, avec le nom des différentes montagnes, mais force est de constater qu’il est assez dur de les distinguer par temps nuageux, ce qui est quand même assez fréquent en Ecosse.

Vue depuis la terrasse panoramique du Ptarmigan Top Station


Le téléphérique redescend toutes les 20 minutes, quand on ne vient que pour la vue c’est largement suffisant.
A part si on se perd dans le dédales de couloirs du centre, le plan est assez compliqué, tout est fait semble-t-il pour qu’on passe et repasse par l’expo, le restaurant, la boutique via différentes portes !

Arrivés en bas, un peu sur notre faim, nous avons décider de partir en ballade sur ce qui doit être une partie des pistes d’hiver, et en profiter pour pique niquer.
La ballade est très jolie, on voit finalement presqu’aussi bien les sommets des montagnes proches et en à peine une demi heure de marche, les panoramas sont assez changeants.

Nous avons choisi de nous installer à côté d’une jolie cascade pour manger, avec devant nous une belle vue sur les blue montains à l’horizon (la visite du centre nous aura au moins appris ça : Cairn Gorm vient du gaelique An Carn Gorm qui se traduit par "the blue mountain", même si bon, ce qu'on trouve bleu en l'occurence ce n'est pas le Cairn Gorm mais la vue sur les monts d'en face!)



Loch Ness


C’est ainsi très satisfaits que nous avons regagné notre voiture, en direction cette fois du Loch Ness. Nous sommes monté jusqu’à Inverness où l’on a pris la route en direction de Drumnadrochit .

Ce n’est pas forcément évident de savoir quand on arrive au Loch Ness tant il y a de lacs en Ecosse. Il y a heureusement comme toujours les boutiques de souvenirs pour nous rappeler où on est!
Nous avons visité une boutique avec une statue de Nessie à son entrée, peut-être l’officielle ! Nous n’avons pu nous empêcher d’acheter des produits dérivés autour du loch ness (le choix de peluches à l’effigie de Nessie est large !), puis de repartir à la recherche de parking le long de la route pour avoir différents points de vue du lac.

Loch Ness


Malheureusement il s’est très rapidement mis à pleuvoir, notamment quand on commençait à arriver proche de la tour du Urquhart Castle, qui est une des vues les plus connues du lac.
Il y a un parking pour visiter les ruines, nous nous y sommes arrêtés mais sans descendre, la visite est payante et cela nous disait rien compte tenu du temps.

Quand on pense à l’Ecosse, on pense à visiter le Loch Ness, mais finalement ce fut une des visites les plus rapides de notre séjour.

Un gros programme nous attendait encore jusqu’à notre arrivée sur Oban où se trouvait notre BNB.

Vue sur le Ben Nevis


Nous avons pris l’A82 en direction de Fort Williams, une route réputée parmi les plus touristiques autour de Glasgow, très jolie route bordée de lacs.
On aimerait s’arrêter à chaque point de vue, et dès que la chaussée est assez large on en profite.
Mais si on avait su ce qui nous attendait on aurait sans doute accéléré le rythme.
A l’approche de Fort williams, le paysage devient plus montagneux, on aperçoit le Ben Nevis, point culminant de l’Ecosse. Si vous avez peur de ne pas le reconnaître, son sommet apparaît derrière la Ben Nevis Distillery que l’on croise sur la route ;



Traversée de la vallée de Glen Coe


C’est ici qu’à commencer pour nous une des parties les plus grandioses de notre séjour en Ecosse, la traversée d’une partie de la vallée de Glen Coe par l’A82.
L’après-midi était déjà bien entamée, la pluie avait laissé place à des rayons de soleil clairs au travers des nuages sombres, ce qui donne une lumière si particulière à l’Ecosse.
Comme souvent il y a peu de touristes et on a cette étrange impressions d’être les premiers à découvrir le paysage tant la nature y reste préservée.
Pourtant la plupart des parcelles de terre sont délimitées par des clôtures, et c’est sans doute grâce à cela qu’elles paraissent si sauvages, comme si seuls les moutons y avaient pénétré. Il y a quelques parking de « view point » pour que les touristes puissent se garer, où l’on retrouve un peu de monde, mais dès que l’on emprunte les chemins piétonniers pour se rendre dans la vallée, la vue sur les montagnes verdoyantes nous appartient.
What a view ! On aurait pu rester des heures dans cette vallée à longer les rivières à la recherche des cascades visibles depuis les sommets.






Cependant, l’heure tournait, nous avions rendez-vous à Oban. Nous aurions aimé faire une boucle sur l’A82 jusqu’à Crianlaric puis reprendre l’A85 jusqu’à Oban.
Cependant cela nous aurait fait arriver trop tard.
Dans tous les guides touristiques ils indiquent qu’il est mal poli d’arriver après 20h, nous étions déjà en retard, nous avons dû faire demi tour sur l’A82 pour récupérer l’A828 en direction d’Oban.

Etape à Oban


Oban : petit port de pêche où nous avons été accueillis par la pluie
Nous nous sommes rendu rapidement le McCaig's Return Hotel puis sommes allés dîner sur le port.
A notre sortie du restaurant  nous avons continué sur Georges Street, jusqu’à la place « corran esplanada », en retrait, face à la mer et aux collines qui entourent Oban.

Nous arrivions pour le coucher de soleil. La lumière était assez incroyable, un rose presque fushia, il me semble n’avoir jamais vu ce type de lumière en France. Avec les petits bateaux de pêches en premier plan, on se serait cru face à une toile de maître.


En retournant sur le port, on aperçoit d’autres lumières colorées, mais cette fois ci artificielles, notamment l’éclairage du « colisée » d’Oban Sur les hauteurs de la ville, qui change de couleur...



Si c'était à refaire...

Une des plus belles étapes de notre circuit, nous étions complètement sous le charme des paysages dans la vallée de Glen Coe, et étions légèrement déçus de ne pas avoir pu plus en profiter.
Si c'était à refaire on ne remonterait sans doute pas au Ptarmigan Top Station, on se contenterait de faire des ballades en bas de la station, comme celle que nous avons fait après. On aurait eu ainsi plus de temps pour Glen Coe.

lundi 26 mai 2014

Notre BnB et Restaurant à Pitlochry: "The Strathgarry"




Notre BnB à Pitlochry...


Nous avons trouvé une place juste devant l’hôtel « The Strathgarry ». Il n'y a pas de parking, mais il ne semble pas compliqué de se garer dans la rue... la preuve !

"The Strathgarry" n’est pas un BnB mais un RnR : Room & Restaurant, première fois que nous entendions ce terme, et il ne me semble pas qu’on l’ait revu durant notre voyage. 

Le plus donc par rapport au BnB classique c’est qu’il est possible de rester dîner. On avait d’ailleurs reçu un mail de l’hôtelier la veille nous demandant si nous voulions rester dîner dans l’une des meilleures tables de la ville, nous avions dit oui.


Accueil très énergique par une femme très sympathique qui nous a conduit à notre chambre au 2eme étage sans ascenseur.


Une petite chambre au style « bristish », un peu vieillot sans l’être. Une bouilloire était à disposition avec des sachets de chocolat « Cadburry ». Je n'ai pas pu peux résister à me faire un chocolat chaud !

La nuit fut bonne, même si le lit s’avéra finalement aussi vieillot que la décoration…



Le lendemain nous avons commencé la journée avec notre premier vrai « Scottish Breakfast ». Le serveur nous apporta le menu, nous étions étonné que le petit déjeuner soit en deux parties : en « entrée » le Porridge avec du miel et des bananes puis en plat le scottish breakfast ou des « scrambbled eggs ». On a d’abord pensé que c’était soit l’un soit l’autre, et n’avons pas osé commander les deux, mais nos voisins de tables ont bien eu leurs deux plats du matin !


Le Scottish breakfast est cependant assez copieux à lui tout seul : ils apportent d’abord les toasts et la confiture (le plus souvent de la marmelade d’orange + une confiture aux fruits rouges) puis servent une assiette chaude avec au minimum un œuf, du bacon, des saucisses puis quelques légumes parmi des haricots rouges , des pommes de terre « Hash Brown », une tomate cuite, des champignons cuits au beurre, et ils rajoutent leur touche finale : le « black pudding ». 
On en a goûté une fois et tout le reste du séjour on a précisé « No black pudding ». Ce restaurant nous a aussi servi le café et le jus d’orange à volonté.

... qui fait aussi restaurant

Nous étions encore à l’heure française et avons demandé à dîner à 20h. Tard pour le pays, mais nous avons été servis sans problème.
Nous avons pris un menu avec en entrée une soupe, servie avec leur pain « Garlic » et du beurre, que l’on retrouvera souvent à notre table au cours de notre séjour. Ils ont été sympa ils nous ont appliqué les tarifs « early birds » qui dans leur restaurant s’appliquaient jusqu’à 19h, alors que nous sommes arrivés plus d’une heure après. Nous avons très bien mangé.



Road Trip UK Jour 2 : St Andrews / Eden Esturary / Queen's view / Pitlochy

Peu de temps après notre Sortie d’Edimbourg, nous sommes passé sur le Forth Rail Bridge, grand pont métallique rouge mentionné dans notre guide. 

St Andrew


La première destination de notre road trip fut St Andrew sur la côte, au nord d’Edimbourg. Une ville étudiante, selon notre guide ce serait la 1ere université d’Ecosse, où nous avons croisé de nombreux jeunes, mais aussi des touristes. J'ai appris dans un magazine people que c'est là que Kate et William se sont rencontrés...

Nous avons assez facilement trouvé une place dans la rue, sans payer. La ville est très agréable à visiter, d’autant plus qu’il faisait très beau lorsque nous sommes arrivés. 

Nous avons passé près de deux heures à sillonner les rues, en commençant par le bord de mer où se trouvent les ruines d’une cathédrale et son cimetière, qui offre de jolis panoramas.  



L’accès est gratuit pour les ruines, il est possible de visiter un musée également, mais c’est payant.
En longeant la côte, à quelques centaines de mètres on arrive sur les ruines du Château de la ville, dont la visite est payante.


Le centre ville se compose essentiellement de 3 grandes rues commerçantes (north street, south street et market street), constituées de jolies boutiques et de salons de thés avec terrasses qui laissent une impression agréable de la ville. 
Une longue file d’attente devant le glacier « Luvians » laisse supposer qu’il est très bon, mais nous n’avons malheureusement pas eu la patience de goûter à ses glaces.
Au bout de South Street une arche en pierre  « west port » délimite les contours de la vieille ville. 
west port


Avant de quitter la ville, nous nous sommes arrêté au Tesco pour s’acheter un léger pique nique. La recherche d’un Tesco pour le déjeuner deviendra un rituel au cours de nos vacances !

l'introuvable Eden Estuary 


A la suite de la visite de St Andrews, nous avions décidé de passer du temps à l’Eden Estuary, pas très loin de la ville. Il nous a cependant été très difficile de trouver cette ballade ! Peu de panneaux l’indiquent, nous avons tourné en rond entre des routes nationales et des petites routes de campagne, essayé plusieurs fois de demander notre chemin à des locaux qui, soit ne connaissaient pas, soit ne comprenaient pas notre accent, mais personne n'a su nous guider...

Au bout d’un long moment nous avons fini par arriver à l’Eden Estuary Centre (qui  est à côté d’une espèce d’usine,qui fait partie de l’Eden Estuary ( Ils nomment cet endroit « Industry » où l’on peut observer des oiseaux, mais ce n’est pas du tout  ce à quoi l'on s’attend, ce qui explique qu’on soit finalement passé plusieurs fois devant sans s’arrêter).
L’Eden Estuary Centre est en retrait de la route, il y a un parking pour garer la voiture, puis une petite marche de 5 minutes à travers un parc et un bout de forêt.
Quand on est arrivé à 16h, le lieu était déjà fermé (il aurait dû fermer à 17h), on pouvait vaguement voir le lac derrière les barrières, mais aucun animal sauvage...


Heureusement ils laissaient à disposition les brochures indiquant la marche de l’Eden Estuary (accessible un peu plus loin via un autre parking). Le fait d’avoir trouvé porte close, et d’avoir eu tant de mal à trouver ce lieu ne m’a pas donné envie de passer du temps à l’Eden Estuary, nous sommes reparti en direction de Pitlochry où se trouvait notre hôtel pour la nuit.

Queen's View

A hauteur de Pitlochry, nous avons prolongé quelques peu  notre chemin sur des petites routes étroites, comme il y en a tant en Ecosse (mais nous n’étions pas encore habitués), pour nous rendre sur le site de Queen’s View.
Contrairement à l’Eden Estuary, la route est ici très bien indiquée, un grand parking aménagé et un « tourist center »  permettent de ne pas manquer l’entrée.
Quelques minutes avant notre arrivée, il a plu, à notre départ il a plu, nous avons eu la chance d’arriver au bon moment quand un rayon de soleil a daigné traverser les nuages à l’horizon, pile sur le point de vue.
Il n’y avait quasiment plus de touristes, l’endroit était très calme et la vue royale . A partir de cet instant on oubliait la tentative de visite ratée à l’Eden Estuary et on se rappelait pourquoi on avait choisi de venir en Ecosse. La nature est reine.

Queen's view

Pitlochry


On reprend la route en sens inverse. On arrive au petit village de Pitlochry sous la pluie.



On passe d'abord par notre BnB, « The Strathgarry », on a la chance de trouver une place juste devant la porte.

Dès que la pluie a commencé à faiblir, nous nous sommes précipités dehors : nous savions que la pluie allait revenir sous peu !

Nous avons pris un chemin qui mène hors de la ville en direction du barrage, on a longé une rivière avec quelques pêcheurs. En haut du barrage, la vue sur le lac est très sauvage, il est entouré d’arbres et de près aussi verts qu’un green de golf, jolie ballade.




Le seul bémol est qu’une route à 4 voies passe tout proche de la ville, le bruit des motos et camions gâche un peu ce « havre de paix ».

Nous sommes revenus vers le village en passant par la gare, guidé par le son des cornemuses : oh surprise, derrière la gare se tenait un rassemblement de joueurs de cornemuses, facilement une trentaine de musiciens de tous les âges, on ne sait pour quelle occasion mais en tant que touriste nous apprécions de voir en vrai ce cliché écossais traditionnel.

Nous n’avons pas eu le temps de finir notre tour de ville que la pluie recommençait à tomber. Nous avons tenu à nous rendre malgré tout jusqu’à l’Eglise du village, puis passer par les rues résidentielles jusqu’à l’hôtel de ville.


Certaines maisons ont des jardins entretenus tels des jardins publiques, avec toujours de l’herbe et des plantes d’un vert clinquant, cela intrigue même sous une averse.
Puis nous sommes rentrés à l'hôtel nous abriter...

dimanche 25 mai 2014

Road Trip UK Jour 1 : Visite du musée Scotch Wisky Experience

Visite du Scotch Wisky Experience

Nous avons atteri dans la queue de ce musée à cause de la pluie : impossible de rester dehors.
Beaucoup ont eu la même bonne idée que nous : une queue importante s’était déjà formée, c’est tout juste si nous arrivions à rentrer.
Nous ne pensions pas faire la visite, nous pensions juste attendre que la pluie cesse.
De plus il était déjà  16h15, la dernière visite « standard » était à 17h, une employée passait régulièrement dans la file d’attente pour nous indiquer qu’il n’était pas sûr que nous puissions faire la visite car il y avait déjà beaucoup de monde et que la dernière admission était à 17h. 
Ils l’ont répété pendant plus de 20 minutes, et la pluie ne cessait pas. 
Nous commencions à espérer pouvoir faire cette visite car étant donné l’averse et l’heure, nous ne voyions pas ce que nous aurions pu faire d’autre à Edimbourg (si nous avions pu choisir, nous aurions aimé aller au National Museum of Scotland mais celui-ci fermait à 17h). 

Finalement, à 16h55 nous avons eu notre ticket. 13,5£ par personne. 
Nous étions quand même un peu sceptique sur ce que nous pensions être un « attrape touriste ». 
La visite commence par un petit « manège » qui nous transporte virtuellement dans la fabrication du whisky à travers les différentes étapes. 

Puis nous passons dans des salles de musées classiques avec des panneaux donnant plus d’indications sur l’origine du whisky  et sa fabrication.
Là où ça devient intéressant c’est quand ils nous font asseoir dans une salle de projection, avec une grande table en U sur laquelle est disposée un verre de whisky vide par siège, 4 couleurs sur la table plus une petite carte postale « odorante » avec les 4 mêmes couleurs. 
Une fois la salle pleine, un guide nous rejoint et nous explique plus précisément la fabrication du whisky en Ecosse, avec les différents types de whiskies produits (représentés par les 4 couleurs).
A chaque fin de présentation d’un type de whisky il nous demande de sentir la pastille correspondante sur la carte afin de mieux apprécier les senteurs du whisky. Chacun choisi à la fin son « préféré » qui lui ait servi dans le verre. 




Pour la dégustation, il nous emmène dans une salle assez spectaculaire, qui serait selon leurs dires la plus grande collection de Scotch whiskies du monde. Le guide nous fait alors réunir autour d’une table, nous donne les conseils de bases pour bien savourer un whisky et place à la dégustation !

Le cérémonial :

1- Regarder la couleur de son whisky

2- Sa texture

3- Le sentir

4- L’apprécier sur le palet

5- Le retour en bouche

On a ensuite une bonne dizaine de minutes pour apprécier les lieux, avant d’être conduits dans le bar du musée, où se dresse ici une vitrine avec les Whisky les plus chers du monde, qui ont souvent des formes assez originales.

La visite se termine au bar (même si bien sûr il y a une boutique avant la sortie),).

En souvenir on repart avec son verre dans un petit carton avec les 5 étapes pour bien apprécier son whisky, comme celles qui nous avaient été précisées juste avant.

Ce qui pouvait apparaître comme un attrape touriste est au final une visite très intéressante, et « worth of value » .

Road Trip UK Jour 1 : Edimbourg (1,5 Jour)


Castle Rock

Le moins que l'on puisse, c'est qu'il ne faisait pas beau ! Un 25 Mai aux allures d'un 25 novembre, avec un brouillard à couper au couteau en matinée!

Nous avons commencé par monter au Castle Rock pour voir la vue, même si avec le brouillard nous n’en avions quasiment pas… Nous pensions qu’il était possible de faire un tour de l’intérieur du château gratuitement, mais sans ticket il est seulement possible de passer le porche principal. Pour déambuler à travers le château, il faut prendre un ticket global (16£) qui donne accès également à un musée des trésors d’Ecosse. Cela ne nous intéressait pas plus que ça, nous n’avons donc pas continué la visite… 



Nous avons ensuite trainé au niveau du « Royal Mile », pris des photos de St Gilles Cathedral, des joueurs de cornemuse et de tout ce qui attire l'oeil du touristes... Nous n'avons pas pu nous sempêcher de faire quelques boutiques de souvenirs (oui elles sont ouvertes le dimanche).

Calton Hill


Le temps a commencé à se lever nous sommes parti en direction du Calton Hill, sur le chemin nous croisions les coureurs revenant de leur marathons ou semi-marathons : l'EMF (Edinburgh Marathon Festival (nous avons eu de la chance d’arriver après la course sinon les rues auraient sans doute été bloquées). 

Nous nous sommes baladé dans le parc pour prendre en photo les différents points de vue d’Edinbourg. Nous aurions bien aimé monter dans la tour du Nelson’s Monument, mais c’était 4£ ce qui nous a paru un peu cher…

Vue depuis Calton Hill

Nous sommes redescendus en direction de St Andrew Square :

St Andrew Square
puis nous avons remonté St Georges Street, fait un arrêt au Hard Rock Café pour acheter un Tshirt avec le nom de la ville, et avons poursuivi notre chemin à la recherche d’un pub pour se restaurer.

Nous avons ensuite continué jusqu’à Charlotte Square, traversé les petites rues aux alentours jusqu’à Princes Street que nous avons remonté jusqu’à la National Gallery que nous avons visitée (l’entrée n’est pas payante).
Elle est assez petite, nous avons dû y rester à peine une demi-heure. En sortant, et malgré une fine pluie, nous avons fait le tour du parc en contre bas de la National Gallery, très joliment fleuri. 
Nous avons repris le chemin du Royal Mile, mais nous nous sommes fait rattraper par la pluie. Une pluie torrentielle qui  nous a contraint à nous abriter pendant près d’une demi-heure pour ne pas être trempé. Nous nous étions réfugié à  «the  hub », pas le choix, où se trouve un café et pas grand-chose d’autre pour les touristes.

Bobby's Bar 

Cela nous a donné le temps d’étudier le plan, et une fois la pluie terminée, nous sommes partis à la recherche du « bobby’s bar », relativement proche du « hub » où une statue du chien Bobby est érigée en son honneur. Ce chien aurait selon la légende, veillé sur la tombe de son défunt maître pendant 14 ans. C’est apparemment un symbole pour les Ecossais, à notre arrivée, plusieurs se prenaient en photo devant la statue grandeur nature du petit chien.


Comme il n’y avait plus de brouillard, nous avons décidé de remonter au Château pour profiter de la vue que nous n’avions pas pu avoir le matin. 
Nous avons tenté de nouveau de voir s’il était possible de passer gratuitement dans les allées du Château, mais ce n’est définitivement pas possible. 

Nous avons pu bien profiter de la vue, mais sitôt parti la pluie s’est abattu de nouveau abondamment sur Edimbourg. Nous avons dû courir dans les rue jusqu’au premier abri. Comme beaucoup d’autres touristes, nous avons atterri dans le musée « the Scotch Whisky Experience ». La pluie ne 'arrêtant pas, nous l'avons même visité !

L’heure tourne sur Edimbourg, déjà 18h. Nous savons que sur les îles britanniques les locaux dînent tôt, mais nous ne voudrions pas passer à côté de ce rayon de soleil qui nous attend à la sortie du musée. Nous partons un peu plus bas sur la ville au niveau du parc « the meadows » pour découvrir Edinbourg du côté de ses parcs et ses coureurs qui les arpentent. On choisira de dîner sur Grassmarket dans un pub. Le jour tombant très tard, et comme il ne pleut plus, on refait une dernière fois le tour de la vieille ville avant de repartir dans notre BnB à Edimbourg.


Le lendemain, nous devions récupérer notre voiture de location chez Avis sur East London Street. 


Même si c’était un peu loin de notre BnB (50min à pied) nous avons décidé de nous y rendre à pied pour revoir une dernière fois Edimbourg, surtout qu’il faisait plutôt beau (mais cela ne dure pas). Nous avons modifié légèrement notre itinéraire par rapport à la veille, plutôt que d’aller jusqu’à Grassmarket, nous avons tourné sur Lothian Road et nous sommes passé devant le Usher Hall, qui semble être une grande salle de spectacles de la ville, de nombreuses affiches pour cette salle étant placardées à travers la ville. 

Cette route permet également de découvrir the Castle sous un autre angle, avant de récupérer Princes Street, la grande rue commerçante que nous avions déjà emprunté plusieurs fois la veille.



Pour continuer jusqu’à Avis, nous avons ensuite vu un peu plus de ce qu’ils appellent « new town » par rapport à la veille, avec notamment des rues commerciales et des boutiques de Luxe.


Une fois la voiture récupérée, commence pour nous le dur apprentissage de la conduite à gauche !