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samedi 31 mai 2014

Notre auberge "Dolce Vita" et le pub "The Ice Wharf" à Londonderry



Notre Hostel : Dolce Vita Derry, 12 Princes Street. 

On a trouvé une place dans la rue à moins de 100 mètres de l'entrée. Il n'y a pas de parking à l'auberge, mais visiblement on trouve des places facilement !

On arrive devant la porte du "Dolce Vita", on ne peut pas le manquer: c'est marqué.

On a eu beau sonner, frapper personne pour nous ouvrir. On a commencé à légèrement stresser car on aurait bien aimé se poser.

Heureusement après 10 minutes devant la porte, 3 américains ont fini par sortir et nous ont indiqué que la réception est dans une autre auberge au coin de la rue (ce qui n’était pas mentionné sur le site, ni sur la porte d’entrée) :Derry City Independent Hostel.

Il est effectivement à moins de 100m, facilement identifiable grâce à la statue de Tintin et Milou à son entrée.

C’est alors qu’on a fait une des rencontres qui a le plus marqué notre voyage : Steeve, le responsable de l’auberge. 
Steeve que nous avons dû déranger en plein milieu d’un apéritif avec quelques uns de ses résidants, l’ambiance de la maison semble bonne.
Il nous a d’abord fait visiter son auberge : notre chambre, les salles de bains, la grande salle à manger et les ustensiles et préparation à disposition pour notre petit déjeuner.

Il a aussi pris le temps de nous indiquer tous les lieux à voir à Derry, en nous donnant une carte, ainsi que des conseils sur les restaurants.

L'auberge est à 10 minutes à pied du centre de Derry, 10 minutes des fesques murales, 10 minutes de la rue des restaurants. Très central!

Après cela reste une auberge de jeunesse, avec ses inconvénients : nous avons malheureusement dû subir les accords de guitare et conversations nocturnes de nos voisins de chambres, les américains rencontrés dans l'après-midi.
Nous les avions dans un premiers temps considérés comme nos héros, car ils étaient arrivés pile poil pour nous ouvrir la porte, mais en l’espace de quelques heures ils étaient devenus des ennemis de nuit ! 
L’auberge n’est malheureusement pas bien insonorisé. Le pire n’étant pas forcément les voix des voisins, mais surtout les bruits des portes anti-feu que l’on voit souvent dans les bâtiments publics au Royaume Uni : des portes qui grincent quand on les ouvre claquent violemment quand on les ferme. Et on ne sait pas exactement ce qu’ont dit ces américains cette nuit du 31 mai au 1er juin, mais en tout cas ils sont entrés et sortis de leur chambre….
Après, le lit était plutôt bon, ce qui n'est pas forcément toujours le cas dans les auberges de jeuness

Notre lit dans l'auberge Dolce Vita


L’auberge de jeunesse a aussi ses avantages: après une nuit un peu mouvementée, nous sommes descendus dans la grande cuisine de l’auberge…nous sommes tombés sur deux autres américaines, d’un autre groupe, venues de Californie avec leur professeur de Gaélique… C’est là tout le charme des auberges de jeunesse, rencontrer des jeunes de tout horizon avec des parcours souvent bien éloignés des nôtres…

Au milieu de notre discussion, Steeve apportera son "home made bread". Ce n'est pas souvent que l'on a du pain tout chaud dans les auberges de jeunesse !

Le Pub "the IceWharf", 20 Strand Road à Londonderry


Pour dîner, Steeve nous avait indiqué le pub qui selon lui était le moins cher de la ville , The Ice Wharf, 20 Strand Road, quasiment à l’angle de la grande rue qui mène à notre hôtel et celle qui mène à la vieille ville.
Il s’agit là d’un autre pub appartenant à la chaîne Waterspoon, que nous avons déjà testé à Edimbourg et Glasgow.
En voyant cela nous n’hésitons pas à nous y installer, une valeur sure pour manger les spécialités locales, et on commence à se dire que nous pourrions devenir les experts de cette chaîne au cour de notre voyage.
On s’en est sorti à 15£ à deux avec deux plats de viandes très garnis et deux pints, autant dire que c’est une très bonne adresse pour ne pas se ruiner quand on a faim !

Une assiette bien garnie à the Ice Wharf et sa Pint
pour moins de £8

Road Trip Uk Jour 7 : Derry / Londonderry



Visite de Derry / Londonderry (environ 3h)


Nous avons eu la chance à Derry de rencontrer Steeve, le gérant de l'auberge de jeunesse Dolce Vita Derry dans laquelle nous avons séjourné, qui a pris le temps de déplier une carte de la ville et de nous tracer un itinéraire pour nous guider vers les principaux lieux à  ne pas manquer:

- Quel est votre guide ?
- Le guide vert
- Ah ce n’est pas le bon pour Derry !

Il n'y a que Lonely Planet qui fait foi selon lui car ce serait le seul qui se serait vraiment déplacé jusqu’à Derry / Londonderry, tous les autres n’auraient fait que recopier ce que Lonely planet conseillait.


En tout cas, ce que le guide Steeve conseille:

Les fresques murales de Derry dans le quartier du Bogside (à peine 5 minutes à pied de l'auberge)




A la différence de Belfast, où les murs peints rendent hommage à tous les combats pour la liberté à travers le monde, ceux de de Derry sont essentiellement concentrés sur l’histoire de la ville.
Et comme à Belfast lorsque l’on se promène le long des murs, on ressent dans ce quartier un certain malaise, les événements difficiles qui ont marqué la ville sont encore proches et ils semblent garder toujours une empreinte forte sur le quartier. 



Le malaise est d’autant plus grand lorsque l’on voit passer une voiture de police, qui ressemble limite à un fourgon blindé, avec des grillages à hauteur des roues pour éviter d’être caillassée. On a l’impression qu’une nouvelle émeute peut survenir d’un moment à l’autre.






Dans ce même quartier se trouve aussi la dalle commémorative de « bloody Sunday ». 


St Eugene’s Cathedral n'est pas loin non plus.


Il nous conseilla de faire un tour dans la vieille ville, à l'intérieur des remparts, une ville tout en côte et en descente où l'on retrouve le charme des villes irlandaises avec les magasins aux devantures colorées


des belles bâtisses cossues

et de nombreuses statues et mobiliers urbains qui attirent l'oeil...

Ne pas quitter la vieille ville sans monter en haut de ses remparts, très bien conservés 




où l’on peut monter et faire le tour de la ville, voir des canons et les portes de l’ancienne ville
et en haut desquels on peut apprécier de beaux points de vue sur la ville, 




Steeve nous conseilla de poursuivre jusqu’à la river Foyle.
Quand on sort des remparts, on découvre une ville en plein réaménagement urbain, avec de nombreuses rénovations et constructions modernes comme le pont « Peace Bridge », en S, très élégant (mais difficile à photographier...)






et qui offre une belle vue sur la vieille ville.



Il nous conseilla également des musées, mais nous savions que nous n’aurions pas le temps pour cela. Pour les questions pratiques on lui demanda, où était le Tesco le plus proche, et quel restaurant il nous conseillait. La plupart des restaurant étaient en bas de la rue où se trouvait son autre auberge. De manière générale tout ce qu'il nous conseillait d’aller voir se trouvait entre 5 et 15 minutes de l’auberge, qui est vraiment centrale (mais la ville n'est pas très grande de toute façon).

J'ai beaucoup aimé la ville de Derry.

Par contre, je ne sais quelle est la situation économique de la ville, mais quand on se balade dans les rues, on retrouve un peu tous les clichés utilisés dans les films pour dépeindre une ville fortement touchée par le chômage : des gens bourrés qui se promènent avec leur cannette « pint » de bière à la main (ce qui n'est pas forcément très agréable, on s'est fait plusieurs fois interpellés) des gens qui parlent forts et des « bandes » qui traînent.
On ne se sent pas en insécurité, mais cela interpelle (surtout quand on revient d'Ecosse, où les gens sont très disciplinés).

A noter que la ville organise chaque année un marathon, en général c'est toujours à la même période, donc à vérifier si vous y allez fin mai/début juin, car nous on est tombé en plein dedans... Heureusement qu'on avait eu le temps de visiter Derry la veille, car le jour J en matinée il n'aurait pas été possible de se balader dans la vieille ville qui servait de parcours à l'épreuve.


Road Trip Uk Jour 7 : La Chaussée des Géants (Giant’s Causeway)

La Chaussée des Géants (Giant’s Causeway)


Malgré la fatigue suite à cette longue marche sans avoir mange (juste quelques restes d’un paquet de gâteaux du Tesco), nous ne pouvions passer à côté de ce pourquoi nous étions venu jusqu’ici : la chaussée des Géants (Giant’s Causeway). 

Comme c’est un site très touristique, tout est fait pour faciliter la vie du touristes Lambda… Avec le prix qui va avec.

On arrive sur le site, un énorme centre de tourisme et son parking, presque plein, avec des employés qui guident les voitures dans les allées.

C’est un des gros paradoxes du tourisme en Irlande, on passe d’endroits déserts à des endroits on ne peut plus touristiques, de côtes sauvages à des centres de tourismes derniers cris.

On se demande alors d’où viennent tous ces gens, qu’ont-ils fait, que vont-ils faire ?

On découvre un peu surpris le tarif du parking : 8,5£ par personne. Depuis quand fait-on payer le parking par personne ?

La encore c’est une subtilité qu’on comprendra par la suite : les parkings des lieux touristiques sont le plus souvent gratuits finalement si on s’en sert juste pour se garer, ils deviennent payant quand on profite des installations touristiques qui parfois n’ont pas beaucoup d’intérêt. En visitant simplement le site, il arrive qu’on ne paye rien.

Là par exemple, il est tout à fait possible d’accéder au site sans passer par le centre touristique, il n’y a aucun contrôle des billets.
Les billets servent pour l’exposition sur la formation des orgues basaltiques , ce qui ne nous intéressait pas forcément (en anglais en tout cas !).
Pour aller sur le site, qui est à environ 10-15 minutes à pied du centre et du parking, il est aussi possible de prendre un bus, pour 1,20£ en plus du billet. Même en ayant beaucoup marché, on préférait s’y rendre à pieds.

Le site était vraiment bondé, ce qui ne permettait pas vraiment d’apprécier le paysage, ni même de prendre des photos. Pourtant il était déjà tard, on devait être à une heure de la fermeture du site.





On a quand même passé un peu de temps à marcher sur les roches, mais très vite on remontait jusqu’à la voiture, blasés par les touristes.

On a pu ressortir du parking sans justifier que l’on avait payé nos billets, et heureusement : ça nous aurait fait mal au cœur de payer 17£ pour cela.

Si c’était à refaire… 

C’est le problème des lieux touristiques, ils sont souvent trop touristiques : voir se déverser un car touristique sur Giant Causeway apporte moins que de se ballader le long de Causeway road où l’on est plus proche de la nature, même au milieu d’un marathon associatif.

Le site est impressionnant et vaut le coup d’être vu certes, mais pour les amoureux de la nature, ne faites pas le détour juste pour ça, incluez-le au milieu d’une randonnée, parmis les nombreux choix offerts le long de la causeway coast way

http://www.walkni.com/walks/186/causeway-coast-way/

Maintenant, en route pour Londonderry !


Road Trip Uk Jour 7 : Randonnée sur Causeway Coast Way

Causeway coast way (temps passé : 6h)

La route qui y mène depuis Belfast est assez rapide, moins d’une heure et demi de route. Nous sommes assez peu enthousiastes quant aux paysages que nous traversons… Alors qu’en Ecosse nous aurions aimé nous arrêter à quasiment à tous les kilomètres, là nous avons avancé d’une traite…

Nous envisagions de ne pas nous rendre à Giants Causeway directement, mais de faire une randonnée un peu en amont pour finir par ce site. Cela semblait tout à fait possible d’après notre guide, de nombreux chemins de randonnées traversent ce qu’ils appellent « causeway coast way ». 

Nous étions sur la Causeway road, avons vu un premier panneau nous indiquant que nous étions sur la bonne direction pour la Chaussée des Géants, puis plus rien. 
Nous roulions, roulions, commencions à avoir des doutes. 
Ne l’aurions nous pas dépassée?

Arrivés à ce qui nous semblait un semblant de village, nous arrivons à faire demi-tour (les routes d’Irlande ne sont pas mieux que les routes d’Ecosse, toujours très étroites) et nous arrêtons sur un petit parking que nous avions repéré sur le chemin à l'aller.

Il faisait très beau ce jour là, le parking était gratuit et nous avions une place à l’ombre. Cela commençait plutôt bien, même si nous ne savions pas vraiment à quelle distance nous nous trouvions de Giant Causeway, et encore moins du sens dans lequel il se trouvait. 

Le parking était juste à côté d’une sorte de falaise très verte, avec un coin pique nique où se trouvaient plusieurs randonneurs. La majorité portaient un t-shirt rouge avec le logo d’une association de lutte contre les maladies cardiaques . 
Nous n’avons pas eu le temps de mettre nos chaussures de randonnées que d’autres randonneurs en T-shirt rouge arrivaient de la gauche et longeaient la falaise ,vers la droite. 
Après un flot d’une dizaine de randonneurs, on en déduit que cette association avait dû organiser une grande marche en ce jour. 
On prit ça comme une aubaine, on pensait que leur point d’arrivée devait être le Giant Causeway. Ainsi on les a suivi sans se poser de questions....



La ballade le long de la côte était très belle, de l’herbe très verdoyante et les moutons qui vont avec. On commençait à goûter en douceur aux clichés de l’Irlande. 


Hormis quelques passages boueux qui rendaient les montées quelques peu vertigineuses difficiles, (étrangement sur ce bout de chemin les randonneurs de l’association sont passés par la route ) la randonnée était très accessible. 
Plus on avançait plus on appréciait les panoramas sur la côte qui se dessinaient derrière nous;

Les paysages étaient vite assez changeants, on longeait des falaises, 



puis traversait un petit ruisseau qui se déversait dans la mer, 


une zone un peu plus aride avec des roches grises 



qui se terminait par une arche qui donnait sur une longue plage. 



Déjà plus d’une heure que nous marchions. 

Nous étions heureux de la balade mais nous demandions si nous étions dans la bonne direction. On apercevait au loin sur la plage les randonneurs de « heart chest and stroke foundation ». On se donnait du courage en devinant un gros amat de pierre au loin de la plage « ce doit être Giant Causeway ». D’abord la plage, White Park Bay. Très belle plage, vaste, sable fin la plupart du temps, en dehors des passages rocheux à ses deux extrêmités. 



 Hormis quelques méduses échouées le longs de la mer, des algues et un troupeau de vaches (mais que faisaient-elle là ?) la plage était propre . 



On pense que cette plage devait faire plus de 3 km de long. Et plus on en voyait le bout, moins on espérait trouver le Giant Causeway. 
On finit par s’asseoir, cela faisait près de 3h que nous marchions. On essayait d’écouter les conversations des bénévoles qui surveillaient la course à côté de nous, plusieurs randonneurs leurs demandaient des informations. 
On aurait pu demander notre chemin aussi, mais on n’osa pas. On continua notre route, car même si le prochain décor ne ressemblait pas au Giant causeway, il nous interpellait. Après un passage dans les roches, on arrivait dans une sorte de champ avec des dunes d’herbes, très différents des paysages longés jusqu’à présent. 



On décida de revenir sur nos pas. Car l’heure tournait, et on savait qu’il nous restait beaucoup de chemin à parcourir avant de retrouver la voiture. 

En laissant passer un groupe de personnes âgées de l’association qui nous remercia, nous en avons profiter pour leur demander dans quelle direction était le Giant Causeway : « nous y étions ce matin ! c’est de l’autre côté ». 
Non seulement on s’était trompé, mais pas qu’un peu ! 
On appréhendait le retour, on commençait à fatiguer, le temps se couvrait, il y avait d’abord cette plage à perte de vue à remonter, puis ce passage boueux dans les hauteurs qui nous avait causé pas mal de soucis à l’aller, et qui risquait d’être dangereux en descente. 
En même temps on hésitait à changer de chemin par peur de se tromper. 
Cette fois ci il n’y avait plus le flot de randonneurs qui guidaient notre route, nous nous retrouvions quasiment seuls. 
Une fois arrivés sur le retour de la plage, et après une micro sieste, on préféra quand même tester la route, on perdrait moins de temps. 

Expérimenter les routes irlandaises en tant que piéton, voilà une expérience ! elles ne sont pas plus larges pour les piétons, et très souvent il n’y a pas de bas côté. 
Ce fut un retour un peu tumultueux, à sauter sur les rebords de routes quand une voiture passait, à courir sur les passages trop étroits par peur de croiser une voiture. 
Mais on arriva saints et sauf au parking ! 5h20 de randonnée ! Pas vraiment prévue, et sans voir ce qu’on voulait !

Si c’était à refaire…


La causeway coast way vaut le détour ! Des paysages sauvages et variés qui plairont pour sûr à tous les randonneurs.

Avec le recul on se dit que notre guide du bonhomme en pneus n’est vraiment pas utile pour les randonnées, à chaque fois on se plante car il manque cruellement d’informations. On ne tombe pas forcément facilement sur les offices de tourismes et comme pour des raisons d’économie nous ne branchons pas internet hors de France, difficile de se repérer sur place....

Après quelques recherches sur Internet une fois rentrés, on a pu retrouver notre trajet

Site officiel

http://www.walkni.com/walks/186/causeway-coast-way/

causeway coast way section 5

Il y a plein d’autres options possibles, la ballade complète de 33 miles est prévue pour être faite sur plusieurs jours.

Le site est apparemment renommé pour son marathon, qui se décline aussi en marche.

Par exemple, la Causeway Coast Marathon Walk organisée par l’association Cheast, Heart & Stroke, qui rassemble beaucoup de monde de tous les âges. On peut en témoigner ! 
L’ambiance est très sympathique, cela permet de participer à une bonne cause tout en découvrant de beaux paysages.

http://www.nichs.org.uk/772/causeway-coast-marathon-walk

Le site complet du Causeway Coast way:

http://www.discovernorthernireland.com/Causeway-Coast-Way-P15610


Road Trip Uk Jour 7 : Belfast Murals

Belfast Murals

Ce matin, direction l’ouest de Belfast, à hauteur de Shankill Road pour découvrir une partie de l’histoire récente de la ville à travers ses « murals », et notamment son « mur de la paix »


On ne peut traverser ces quartiers sans se repasser en mémoire ces souvenirs de guerre civile que nous avions vécu en direct à la télé quand nous étions plus jeunes. Je ne pensais pas me rendre un jour à Belfast, qui m'apparaissait comme une ville dangereuse. Elle a bien su se reconstruire.

Sur le chemin, nous nous sommes rendus au 5 Sevastopol Street où se trouve l’une des peintures les plus célèbres selon nous (peut-être même la seule que nous connaissions) : celle de Bobby Sands, un républicain membre de l’IRA mort en prison d’une grève de la faim, et devenu une des figures emblématique de la cause républicaine. 




Il y a de très nombreuses fresques murales dans ces quartiers , retraçant à la fois des événements passés d’Irlande du nord ou d’autres guerres, comme celle en Palestine.
Vers Shrankill Road nous étions étonné de voir qu’il y avait toujours des hautes barrières métalliques pour refermer certaines rues et apparemment toujours utilisées.


Pendant toute notre visite nous croisions de nombreux taxis « black cab » avec les chauffeurs qui faisaient la visite guidée du quartier. Je pense qu’il est beaucoup plus intéressant de faire cette visite avec un guide qui est plus à même d’expliquer les faits qui se sont passés entre les communautés de chaque quartier et de nous éclairer sur l’histoire de chaque fresque. 
Sans explication, la visite est quand même impressionnante, mais on passe sans doute à côté de beaucoup de choses…

On fait le plein d’essence et direction Causeway Coastal Route !



vendredi 30 mai 2014

Notre hôtel et Pubs testés à Belfast

Holiday Inn Express Belfast City - Queen's Quarter


Le Holyday Inn Express au City Queen’s Quarter est en plein cœur du quartier étudiant. L’hôtel possède un parking dans l’arrière cours, ce qui était l’un de nos critères lors des réservations…

Il y a deux parking : un parking extérieur avec peu de places, surtout réservé au personnel, et un parking en sous sol, avec une entrée si étroite que l’on s’est demandé si notre voiture n’allait pas se faire égratiner (on voyait d’ailleurs de nombreuses traces de carrosseries sur les murs…). Heureusement pour nous, c’est passé… on n’en bougera pas pendant 2 jours pour ne pas prendre plus de risques !

L’avantage de ces chaînes d’hôtels, c’est qu’il y a très rarement de mauvaises surprises. Là plutôt que des bonnes ! Nous avions eu un très bon prix en réservant tôt, la chambre était vaste, et de première fraîcheur, avec une belle salle de bain en carrelage récemment rénovée. Ce qui nous a le plus marqué c’est l’ouvre bouteille en présentation sur le mur : bienvenue en Irlande du Nord !

L'ouvre bouteille dans notre chambre du Holiday Inn Express à Belfast


La décoration est soignée, et l'hôtel propose à l'accueil des échantillons de dentifrice, coton etc.. au cas où l'on aurait oublié les siens. Cela peut toujours servir!



Le petit déjeuner est dit « gratuit », automatiquement pris en compte dans le prix de la chambre.

Buffet à volonté avec les spécialités irlandaises (saucisses, scones, haricots rouges…), des produits frais et viennoiseries.
Le seul bémol pendant notre séjour était le serveur qui nous débarrassait quasiment en temps réel, on avait à peine le temps de poser sa tasse vide qu’il venait déjà la débarrasser. Au final on a dû utiliser le triple d’assiettes et de couverts de ce qu’on aurait utilisé s’il n’avait pas été là. Pratique pour personne ! Enfin, en dehors de cela, rien à reprocher à cet hôtel.


les Pubs Brennans Bar, Crown Bar et sur Great Victoria Street

- Dîner au Brennans Bar

A Belfast, on ne s'est pas cassé la tête pour la restauration. Notre guide nous avait conseillé le Crown Liquor Saloon, dit le Crown Bar sur Great Victoria Street qui était à une distance à pied relativement proche de notre hôtel, moins de 20min. C'est là qu'on a voulu nous rendre le premier soir à notre arrivée, le guide le classant comme le plus beau pub de Belfast. Effectivement il vaut le détour.
La façade en céramique et dorure annonce déjà le décor intérieur, dans la même lignée, du sol au plafond. De nombreuses boiseries complètent le décor intérieur au niveau du bar et chaque table le long des fenêtres est cloisonnée par des doubles portes en bois agrémentés de vitraux. Bien-sûr, comme dans tous les pubs en soirée, il est difficile d’admirer le décor car il est bondé. Mais au-delà du décor, n’est-ce pas d’ailleurs l’ambiance qui définit la beauté d’un pub ?


Le restaurant du pub se situe au premier étage, comme il était plein on s'est rabattu sur le pub juste en face de la sortie du retaurant, le Brennans Bar. La Façade et décors intérieurs sont plus sombres, mais il est tout aussi animé.  On peut dîner dans la salle principale du pub. Nous avons commandé ici notre première Guiness du séjour, complétée d’un plat typiquement irlandais. Le pub propose choix de plats typiques à un bon rapport qualité prix, ainsi qu'un plat du jour. Notre première soirée irlandaise fut réussie.
Entrée du Brennans Bar

- Une Pint au Robinson’s, et Dîner au Crown Bar

Le lendemain, nous voulions absolument dîner au Crown Bar, nous nous y sommes rendu beaucoup plus tôt, vers 18h30 pour réserver notre table, puisque nous n’avions pu y dîner la veille.

En attendant nous sommes allé boire une Pint dans le bar d’à côté, le Robinson’s.


Un pub richement décoré également, même si c’est moins clinquant que son voisin le Crown, et le plus intéressant est sa collection d’objets autour du Titanic, exposés dans des vitrines derrière des banquettes. Finalement il y a plus d’objets d’époque que dans le musée lui-même ! A faire donc pour compléter sa visite.
Ensuite enfin nous allions pouvoir dîner au Crown Bar !


Notre table était en quelques sorte réservée pour le second service, à 19h30… 
En arrivant pour prendre notre table, deux couples venaient de terminer leur repas un autre couple qui attendait une table leur demandait s’ils avaient bien mangé « the best Fish’n Chips ever » s’exclamèrent quasiment à l’unisson les quatre personnes, puis de donner des détails sur leur succulent repas. 
Nous les regardions amusés, se demandant comment on pouvait tant s’emballer pour un fish n chips. Il avaient l’air sincères… On attendait notre tour avec impatience ! 
Au regard des autres tables, je dirais plutôt que le plus impressionnant dans ce restaurant ce sont les « pies », énormes ! 
là pour le coup je n’ai jamais vu une tourte pareille servie pour une seule personne… Mais nous préférions commander un fish n chips vu les délicieux commentaires que nous avions entendus.
Le soit disant meilleur Fish'n Chips du monde au Crown Bar de Belfast


Verdict… Le poisson était tendre, la panure réussie, les frites croquantes, et petite originalité au niveau des petits pois qui sont servis en purée. Mais sinon comme je pressentais un fish n chips reste un fish n chips… Ils étaient quand même copieux… mais le prix allait avec ! C'est une bonne adresse mais ce n'est pas donné.

Bonne soirée en tout cas, le Crown Bar mérite vraiment un coup d’œil, et un coup à boire ou à manger pour s’attarder entre ses murs.

Road Trip Uk Jour 6 : Visite du musée du Titanic à Belfast

Les Tickets (Mai 2014)

Au niveau des tickets, 3 options :

- Le ticket classique qui donne droit à l’entrée au musée et ses 9 galeries, et dont le prix s’élève déjà à 15,5£ pour un adulte (en mai 2014 tout au moins). Apparemment, si on arrive une heure avant la fermeture, il est à 7£50, mais je ne vous le conseillerai pas, le musée est vraiment vaste, il nous a fallu plus de 2h pour le parcourir…

- Un ticket combiné musée du Titanic et « Titanic’s Dock and Pump House », situé à 10 minutes du site principal, où l’on peut marcher dans les docks, là où le Titanic a été mis en mer pour son seul voyage, pour 19£ pour un adulte

- Et enfin on peut combiner son ticket avec le « discovery tour » pour 7£ de plus. Une heure de visite guidée autour du musée, avec des anecdotes inédites et une visite des bureaux où le Titanic a été dessiné.

Nous avons beaucoup hésité sur quel billet prendre…Déjà à cause du tarif (nous voulions prendre aussi au moins un audiophone en complément, à 3£), cela représente un budget quand même assez conséquent. Nous avons écarté le « discovery tour » car après avoir pris quelques renseignements, la visite était exclusivement en anglais, et compte tenu de notre niveau un peu faible ça nous aurait sans doute pas apporté grand-chose…
Pour les docks, après moult hésitations nous ne l’avons pas pris, et cela s’avère finalement un bon choix avec du recul : le musée est vaste, très riche d’informations, à la fin on est légèrement en overdose du Titanic, plus serait trop.

La file d’attente était longue, ce qui nous a permis de réfléchir tranquillement.
On s’est quand même dit qu’on aurait mieux fait de réserver nos billets en ligne pour passer plus vite, en plus on aurait eu 5% de réduction !

Les points forts de la visite : 


On a apprécié particulièrement:

  • La belle galerie par laquelle commence la visite, qui plonge dans le Belfast des années 1900 via de nombreux écrans et modules interactifs pour adultes et enfants. Ils dressent le portrait de personnalités aux métiers et horizons différents qui prendront le Titanic, les fameux destins croisés... On suit la vie de certaines personnes tout au long de la visite. Cette galerie se poursuit dans l’atmosphère des ateliers du Titanic, dans les chantiers de construction Harland and Wolff, avec des documents et objets d'origine (dont le portail par lequel entraient les ouvriers)
  • Les « navettes» au milieu du musée qui nous font voyager entre les échafaudages pour mieux comprendre les conditions de travail des ouvriers sur les chantiers du Titanic 
  • La visite 3D des différents étages du Titanic une fois terminé 
  • La vidéo passée en haut de la proue avec les effets de lumière et le son donnant l’impression d’assister au lancement inaugural du Titanic (même si les images sont celles d’un autre bateau de la White Star Line) 
  • La vidéo sur écran géant des dernières explorations sous marines du bateau. 
  • Son ticket du Titanic nominatif à la sortie du musée 

Les points faibles : 

  • Beaucoup de choses à voir, difficile de s'orienter
  • Les reconstitutions de certaines salles du bateau sont assez mal agencées, derrière des vitres qui ont parfois des gros autocollants empêchant de voir clairement ce qu’elles présentent.
  • J’avais vu en 2009 une exposition à Montréal sur le Titanic où des objets remontés de l’épava étaient présentés. Je pensais les retrouver dans ce musée. Malheureusement il n’y a aucun objet de ce type. 
  • La boutique de souvenirs… Je crois que nous avons rarement passé autant de temps dans une boutique de souvenirs pour trouver quelques chose. On aurait aimé ramener des petits cadeaux du musée car cela faisait partie des visites emblématiques de notre séjour, mais on avait beau tourner et tourner dans les rayons, rien ne nous inspirait : c’était moche ! Les seuls objets qui auraient pu être intéressant c’était les reconstitutions de la vaisselle de la white star line, mais les services étaient vendus à des prix exorbitants. On a quand même trouvé un magnet… 

Si c'était à refaire...

Globalement, le musée vaut le détour, très documenté et interactif, même si c’est parfois un peu « fouillis ». L’audiophone est utile pour ne pas passer à côté de certains points.


Road Trip UK Jour 6 : Visite de Belfast



Dîner à Belfast...

On débarque de notre ferry en fin d'après-midi… Comme en Ecosse il ne fait pas beau, une fine pluie nous accueille. On arrive assez rapidement à la ville de Belfast, notre prochaine étape pour 2 jours ; Nous nous rendons directement à notre hôtel.
A notre arrivée à l’hôtel, il était déjà tard pour le local, 19h passées, il fallait qu’on pense à manger en priorité si on ne voulait pas être sur la paille. Même dans les grandes villes au Royaume Uni on n’est jamais forcément sûr de trouver un endroit où manger après 21h.

Nous avions lu dans le guide que l’un des plus beaux bars de Belfast le Crown Liquor Saloon, dit le Crown Bar était à une distance à pied relativement proche de notre hôtel, moins de 20min. Nous partions donc à sa recherche.

Le quartier où nous étions était relativement animé (c'est un quartier étudiant), au bout de la rue nous trouvions assez vite des restaurants, des fast-food et autres magasins alimentaires qui avaient l’air d’être ouverts h24.

Plutôt rassurants pour nous, nous avons donc poursuivi notre marche vers le plus beau pub de Belfast, nous trouverions de quoi nous nourrir à notre retour en cas de problème.
L’ambiance de Belfast nous apparût très vite bien différente de celle d’Ecosse. En Ecosse, et même dans les grandes villes, on ressentait une impression de tranquillité, avec des gens calmes, ce qui donnait une réelle impression d’être en vacances.

En Irlande du nord, après seulement quelques minutes parcourues dans les rues de Belfast, on retrouvait une atmosphère du quotidien, forcément moins agréable, avec son lot de passants « bruyants » qui mettent mal à l’aise. On regrettait déjà l’Ecosse...

Le lendemain, notre objectif prioritaire était de visiter le musée du Titanic ! C’est en effet pour lui que l’on est venu à Belfast.

Après un copieux petit déj, en route pour le musée ! Pour une fois il faisait très beau, c’était même un peu dommage de partir dans un musée par un si beau temps. Nous sommes partis au musée à pied histoire de profiter un peu du soleil.

City Hall

Nous avons d’abord repris le même chemin que la veille : university street, botanic Avenue, puis à un carrefour, au lieu de pousuivre sur Great Victory Street qui mène au Crown Bar, nous avons tourné à droite sur Donegall Square, et au bout de cette rue on arrive assez rapidement au centre de Belfast, du moins au City Hall monumental, avec une imposante coupole verte, on ne peut le manquer.


Ni même la statue de la Reine Victoria face à l’entrée principale. 




De l’hôtel de ville on arrive assez rapidement sur les rives du Lagan en continuant sur chichester street. On aperçoit au bout un gros monument moderne surmonté d’une coupole : waterfront hall qui marque le début des quais depuis ce chemin. 



Au fur et à mesure qu’on remonte la rivière Lagan on est impressionné par la modernité du quartier, entièrement neuf. Des sculptures modernes comme la femme en cerceau métallique complètent le décor.




Titanic Quarter et le musée du Titanic


En traversant le pont Bridge End, Nous entrons dans le Titanic quarter. Tout se nomme "titanic quelque chose", on se doute que le musée n’est pas loin. Et après une petite marche le long des quais, on aperçoit enfin l’architecture emblématique du « titanic belfast ltd », une vaste proue argentée ancrée au sol. Le musée a été érigé sur les anciens chantiers navals de Harland et Wolf à l’endroit même où le Titanic avait été construit au début du XXeme siècle. L’excitation monte… 



C'est partie pour la visite du musée du Titanic !

BigFish, Queen's Square et les rues commerçantes


A la sortie du musée, le soleil s’était malheureusement retiré, il commençait à faire frais sur Belfast. Nous sommes retournés vers le centre de Belfast en modifiant légèrement notre parcours en passant sur le quai d’en face pour ne rien manquer. On a ainsi pu voir le Bigfish, la sculpture d’un gros poisson en céramique bleu, emblématique de Belfast.



Puis on regagna Queen’s Square, qu’on repère grâce à sa tour d’horloge légèrement penchée, entre Big Ben et la Tour de Pise.


On remonta les rues commerçantes, très animées. On découvrit la première boutique Carrolls de notre séjour, ces boutiques de souvenirs aux couleurs de l’Irlande, très répandues tant en Irlande du Nord qu’en République d’Irlande, il y en a partout ! Mais on ne le savait pas encore !
On était tout content de trouver une boutique où faire des emplettes de touristes après la frustration vécue à la boutique de souvenirs du Titanic.

l'Insolite Tesco

Cela nous ouvra l’appétit, il était pas loin de 16h et nous n’avions pas encore mangé. On mange tellement tôt au royaume Uni que nous n’allions faire que grignoter.
Nous partîmes à la recherche du Tesco sur Royal avenue, mentionné dans notre guide. Construit dans une ancienne banque, la décoration peut surprendre pour un supermarché, on fait ses courses sous une grande coupole et passons les rayons en traversant des grosses colonnes. Vaut le détour.






On s’acheta deux muffins qu’on dégusta sur un banc face au City Center. On se rendit ensuite à l’intérieur, nous venions de manquer la visite guidée, nous n’avons pu voir que le hall, et profiter des toilette publiques. En faisant le tour du City Hall, nous avons découvert un mémorial en l’honneur des victimes du Titanic, qui compléta notre visite.

L’heure tournait, nous avions froid. On profita que les magasins étaient encore ouverts pour se réchauffer.

Belfast Visitor & Convention Bureau

Sur notre route, on tomba sur l’office du tourisme "Belfast Visitor & Convention Bureau", sur Donegall Place, la route face au Dôme du City Center. Il semblait être un peu tard pour visiter l’office du tourisme, mais non !
Il est extrêmement bien documenté, avec de nombreuses brochures en libre services (et aussi une grosse boutique de souvenirs), on a pu prendre quelques plans pour préparer notre visites des murs de Belfast du lendemain.
Puis quelques tours dans les boutiques de Belfast jusqu’à ce que l’heure fatidique, 18h arrive, quand la ville se ferme…

Le Bar Robinson et sa collection d'objets sur le Titanic


Nous décidâmes de retourner au Crown Bar pour réserver notre table, puisque nous n’avions pu y dîner la veille. En attendant nous sommes allé boire une Pint dans le bar d’à côté, le Robinson’s, un pub richement décoré également, même si c’est moins clinquant que son voisin le Crown, et le plus intéressant est sa collection d’objets autour du Titanic, exposés dans des vitrines derrière des banquettes. Finalement il y a plus d’objets d’époque que dans le musée lui-même ! A faire donc pour compléter sa visite.


Maintenant enfin nous allions pouvoir dîner au Crown Bar !

Queen’s University of Belfast

Pour finir notre visite de Belfast, nous avons profité que notre hôtel soit proche de l’université pour y faire un détour. La Queen’s University of Belfast est l’une des plus anciennes d’Irlande, et contrairement à celle de Glasgow, la vue est complètement dégagée depuis la rue, longée d’une vaste pelouse plutôt que des arbres ce qui permet de facilement admirer le bâtiment.


Pour nous français qui avons souvent des bâtiments universitaires aussi harmonieux que des bunkers, on est toujours impressionnés par l’esthétique des universités outre manche. Il faut en voir au moins une au cours de son séjour pour le croire…